Page 18 - Highlights of the Collection - French
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Femme vêtue
                                                                                                                                             d’une robe de laine



                                                                                                                                             Asie centrale, Bactriane, vers 2300-1700 avant notre ère
                                                                                                                                             H. 25,3 cm, chlorite, calcite





                                                                                                                                             Rares sont les idoles de Bactriane dont le visage ait été
                                                                                                                                             réalisé avec autant de finesse. Fréquemment déposées
                                                                                                                                             dans les tombes, ces figures assuraient la protection
                                                                                                                                             des défunts dans l’au-delà. Bien qu’ayant perdu ses
                                                                                                                                             bras en calcite et les incrustations rehaussant son
                                                                                                                                             regard, cette statuette figure parmi les chefs-d’œuvre
                                                                                                                                             du genre. Comme la quarantaine d’exemplaires
                                                                                                                                             recensés aujourd’hui, elle se compose de plusieurs
                                                                                                                                             parties amovibles (coiffe, tête, robe) associant des
                                                                                                                                             matériaux aux couleurs volontairement contrastées :
                                                                                                                                             chlorite verte et calcite blanche. L’encolure de la
                                                                                                                                             robe, sans doute dissimulée sous un large collier ou
                                                                                                                                             un plastron, et l’exemple d’autres statuettes connues
                                                                                                                                             présentant des traces de peinture laissent à penser que
                                                                                                                                             ces idoles étaient couvertes de parures et rehaussées
                                                                                                                                             de couleurs.
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