LES ROUTES ASIATIQUES DES ECHANGES
L’expansion des religions universelles s’accompagne de la mise en place de vastes réseaux d’échanges entre continents. En Asie, dès le 7e siècle, le monde chinois devient le principal acteur de ces échanges et un pôle d’innovation majeur. L’invention de la porcelaine, du papier, des caractères d’imprimerie change, avec la poudre à canon, la face du monde. La Chine transmet la plupart de ces inventions au monde arabo-musulman à travers les routes terrestres et maritimes de la soie. La civilisation islamique est au coeur de ce réseau commercial florissant qui relie Asie, Europe et Afrique. Du 8e au 10e siècle Bagdad connait un âge d’or des arts et des sciences. Les routes des caravanes marchandes croisent celles des pèlerinages et favorisent la diffusion des courants de pensée. Les échanges accroissent la circulation de matériaux lointains et d’objets luxueux comme la soie, la céramique, l’orfèvrerie, l’encens ou l’ivoire.