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Aiguière à tête de coq

XIIe-XIIIe siècle

Les aiguières à têtes d’oiseau sont attestées en Afrique du Nord et Asie de l’Ouest depuis les temps préislamiques. Fabriquées en argent à l’époque sassanide, leur forme fut reprise en céramique en Chine durant la période Tang et dans les ateliers syriens et iraniens au XIIIe siècle. Le coq au chant annonciateur d’un jour nouveau, dont l’œil fixe était gage de protection, figurait depuis longtemps au centre d’un réseau complexe de croyances et de pratiques divinatoires. Cette aiguière est un des rares exemples présentant une double paroi réticulée, imitant le travail des dinandiers du Khorasan. Sur le col, l’inscription en arabe énonce des formules de vœux au propriétaire et un quatrain en persan s’achevant par un couplet de bénédictions : « J’ai porté notre amour au plus profond de mon âme, j’ai discuté avec elle des choses les plus infimes, jusqu’à ce que l’amant embrasse le monde, afin de lui porter votre amour, que le Créateur accorde sa protection au propriétaire de cette aiguière, où qu’il se trouve ».

Department of Culture and Tourism - Abu Dhabi/ Photo: Thierry Ollivier

Department of Culture and Tourism - Abu Dhabi/ Photo: Thierry Ollivier

Department of Culture and Tourism - Abu Dhabi/ Photo: Thierry Ollivier

Titre : Aiguière à tête de coq
Géographie : Iran
Date : XIIe-XIIIe siècle
Medium : céramique peinte sous glaçure, décor réticulé
Classification : récipient, vase, vaisselle
Dimensions : H. 29 cm
Numéro d'inventaire : LAD 2014.009
Contacts : [email protected]
Permalien : https://www.louvreabudhabi.ae/fr/Explore/online-collection/rooster-headed-ewer
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